Interpellée par la mobilisation des forces vives du milieu pour renouveler la culture entrepreneuriale et contribuer au développement de la société, l’Université de Sherbrooke a mis en place au cours des dernières années un écosystème partenarial unique qui englobe tant la recherche fondamentale qu’appliquée, le transfert technologique et l’innovation sociale ainsi que l’esprit entrepreneurial qui la caractérise.
Afin de mieux rendre compte de cette contribution, le vice-rectorat à la recherche portera dorénavant le titre de vice-rectorat à la recherche, à l’innovation et à l’entrepreneuriat.
«L’Université de Sherbrooke réinvente les modèles de concertation avec les entreprises, les gouvernements et les communautés, explique la rectrice, Luce Samoisette. Reconnue comme l’une des universités les plus actives en recherche au Canada et au cœur du troisième pôle de recherche du Québec, l’UdeS souhaite propulser l’innovation, décupler les partenariats et intensifier l’entrepreneuriat pour renouveler sa contribution au développement de la société et au maintien du niveau de vie des citoyennes et des citoyens.»
Pour y parvenir, l’Université de Sherbrooke déploie actuellement une vaste stratégie qui favorisera la capacité d’innovation des entreprises et l’accélération du transfert des connaissances vers des produits de consommation. Elle mise notamment sur des chaires pour cadres industriels ou des experts scientifiques, des laboratoires de pointe, un régime d’enseignement coopératif, des partenariats avec des entreprises et les acteurs du développement économique. «C’est la version 4.0 des initiatives les plus originales que nous avons mises en place à l’Université de Sherbrooke», ajoute la rectrice.
Favoriser le démarrage de nouvelles entreprises
«Il est primordial pour nous de mettre à l’avant-plan l’entrepreneuriat ainsi que les partenariats de recherche avec l’industrie, les inventions en phase de commercialisation et l’essaimage d’entreprises technologiques», explique le vice-recteur à la recherche, à l’innovation et à l’entrepreneuriat, Jacques Beauvais.
Ce dernier a profité de l’occasion pour dévoiler un nouveau programme de subvention institutionnel soutenant la réalisation d’une preuve de concept ou d’un prototype pour une invention technologique découlant des travaux des professeures et professeurs. «Les résultats de ce programme auront un effet levier indéniable pour attirer l’attention des financiers, trouver des partenaires ou favoriser le démarrage de nouvelles entreprises», explique-t-il.
«C’est une très grande satisfaction de pouvoir aujourd’hui dévoiler un nouveau jalon de notre grande initiative pour soutenir les partenariats, dont nous parlerons encore souvent et qui favorisera la capacité d’innovation des entreprises et l’accélération du transfert des connaissances vers des produits de consommation», ajoute le vice-recteur.
Constitution du comité de direction 2014-2017
Ce changement s’opère également dans un contexte particulier où les universités doivent faire face à d’importantes compressions budgétaires. La direction de l’Université a donc procédé à une restructuration et à une réduction de son équipe. C’est donc une équipe de six personnes qui assumera les tâches du comité de direction de l’Université pour le second mandat de la rectrice, qui s’étendra du 1er juin 2014 au 31 mai 2017.
Les membres du comité de direction de l’Université ont tous au moins l’expérience d’un mandat précédent et se répartiront les responsabilités de la façon suivante :
- la rectrice, Luce Samoisette;
- le recteur adjoint et vice-recteur aux ressources humaines et financières, Martin Buteau;
- le vice-recteur au développement durable et aux relations gouvernementales et vice-recteur au Campus de Longueuil, Alain Webster;
- le vice-recteur à la recherche, à l’innovation et à l’entrepreneuriat, Jacques Beauvais;
- la vice-rectrice aux études, Lucie Laflamme;
- la secrétaire générale, vice-rectrice aux relations internationales et vice-rectrice à la vie étudiante, Jocelyne Faucher.
«Malgré le contexte actuel, l’Université veut demeurer un partenaire incontournable du développement social, économique et culturel du Québec, particulièrement en Estrie et en Montérégie», mentionne la rectrice.